L’Éminente dharani de l’« Entrée dans la non-conception »

L’Éminente dharani de l’« Entrée dans la non-conception »

25 décembre 2020 Non Par Tchamé Dawa

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L’Éminente dharani de l’« Entrée dans la non-conception »

En sanskrit : ārya-avikalpa-praveśa-nāma-dhāraṇī
En tibétain : pakpa nampar mitogpar djugpa shédja wé zung
En français : L’Éminente dharani1Une dharani est une suite de syllabes qui résument un enseignement particulier. C’est donc une formule mnémonique qui permet de retenir le dharma. Le texte ici présenté n’est pas une dharani: il s’agit en réalité d’un soutra évoquant une dharani appelée «L’entrée dans la non-conception». Ce texte est cité dans un commentaire datant du 6ème siècle et pourrait bien dater du 3ème ou 4ème siècle. de l’« Entrée dans la non-conception »

Hommage à tous les bouddhas et bodhisattvas !

Ainsi ai-je entendu : en ce temps-là, le Bienheureux se trouvait à Rājagṛha – bien au-dessus des trois mondes- dans le palais situé au cœur de l’infinie présence non-conceptuelle, accompagné d’une vaste assemblée de moines et de bodhisattvas. Il y avait là les bodhisattvas-grand-êtres:

Sansconception (Avikalpa),
Clartédelanon conception (Avikalpa prabhāsa),
Lunedela non-conception (Avikalpa candra),
Hérosdelanon-conception (Nirvikal pavira),
Spécialiste-del’enseignementdelanon-conception (Nirvikalpa dharma nirdeśa kuśala),
Essencemêmedelanon-conception (Nirvikalpa svabhāva),
Intelligencedelanon-conception (Nirvikalpa mati),
Rugissementdelanon-conception (Nirvikalpa nāda),
Ubiquitédelanon-conception (Nirvikalpa spharaṇa),
Souveraindela non-conception (Nirvikalpa svara),
Grandsouveraindelanon-conception (Nirvikalpa maheśvara),
Souveraindelagrandebienveillancedelanon-conception (Nirvikalpa mahāmaitrī svara)
et le bodhisattva-grand-être, le Noble et puissant Chenrézi (Avalokiteśvara).

Entouré d’une assemblée de plusieurs centaines de milliers d’êtres qui tous avaient les yeux posés sur lui, le Bienheureux commença alors d’enseigner la non-conceptualité de la réalité dans le grand véhicule. Observant tour à tour les groupes de bodhisattvas qui s’étaient réunis, il dit ainsi :

« Fils de la lignée ! Retenez bien la dharani intitulée « Dharani de l’entrée dans la non-conception » ! Les bodhisattvas qui la retiennent obtiennent rapidement les qualités de la bouddhéité et progressent toujours de manière remarquable. »
Le bodhisattva-grand-être Clartédelanon-conception se leva alors de son siège, ramena sa robe par-dessus son épaule, posa le genou droit à terre, joignit ses mains, puis s’inclina devant le Bienheureux et lui demanda :
«Honoré du monde, veuillez-s’il vous plaît expliquer la dharani de l’entrée dans la non-conception, celle que les bodhisattvas-grand-êtres écoutent, retiennent, récitent, comprennent correctement et enseignent généreusement aux autres.»

Le Bienheureux répondit :
« Fils de la lignée, puisque tel est votre souhait, écoutez moi bien et retenez ce qui suit. Je vais expliquer la dharani de l’entrée dans la non-conception. »
« Honoré du monde, c’est excellent ! » répondirent les bodhisattvas, « nous vous écoutons. ».

Puis le Bienheureux continua :
« Fils de la lignée ! Les bodhisattvas qui écoutent un enseignement sur la non-conception, parce qu’ils aspirent à la non-conception, renoncent à toutes les marqueurs de la non-conception. Ils renoncent d’abord à tous les concepts liés à celui de « nature», que ceux-ci concernent le sujet saisisseur ou l’objet saisi. Quels qu’ils soient, ces marqueurs témoignent d’une entité souillée et ne sont que des indicateurs conceptuels de la nature.»
«L’entité souillée, ce sont les cinq agrégats de la saisie : l’agrégat de la saisie  qui est forme, l’agrégat de la saisie que sont les sensations, l’agrégat de la saisie que sont les perceptions, l’agrégat de la saisie que sont les formations karmiques et l’agrégat de la saisie que sont les consciences.»
«Comment renoncer aux marqueurs conceptuels de la nature ? On y renonce complètement en ne s’engageant pas mentalement dans ce qui est en apparence évident.»

«Lorsqu’on se débarrasse peu à peu de tous les repères conceptuels de la nature liés à ce [qui apparaît], surgissent et se présentent alors dans l’évidence de leur apparence d’autres marqueurs conceptuels, à savoir ceux de l’analyse des antidotes [à la conceptualisation]. S’élèvent ainsi les repères conceptuels de l’analyse du don, les repères conceptuels de l’analyse de l’éthique, les repères conceptuels de l’analyse de la patience, les repères conceptuels de l’analyse de la persévérance, les repères conceptuels de l’analyse de la méditation et les repères conceptuels de l’analyse du discernement, qui tous relèvent de l’analyse de la nature, ou de l’analyse des qualités ou de l’analyse de l’essence: on les abandonne aussi complètement en ne s’y engageant pas mentalement.»

«Lorsqu’on abandonne les marqueurs conceptuels de l’analyse des antidotes, d’autres surgissent également et se présentent dans l’évidence de leur apparence, à savoir les références conceptuelles de l’examen de ce qui est simplement là. S’élèvent ainsi les repères conceptuels de l’analyse de la vacuité, les repères conceptuels de l’analyse de l’ainsité, les repères conceptuels de l’analyse de l’ultime limite, et les repères conceptuels de l’analyse de l’absence de caractéristiques, du sens ultime et de l’infinie présence, qui toutes relèvent de l’analyse des caractères propres, de l’analyse des qualités ou de l’analyse de l’essence. On abandonne aussi les marqueurs conceptuels de l’examen de ce qui est simplement là en ne s’y engageant pas mentalement.»

«Lorsque l’on abandonne les références conceptuelles de l’examen de ce qui est simplement là, surgissent et se présentent alors dans l’évidence de leur apparence d’autres marqueurs conceptuels, dont ceux de l’analyse de l’obtention [de la réalisation]. S’élèvent ainsi les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention de la première à la dixième terre, les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention qui est l’acceptation de la non-naissance des phénomènes, les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention de la prophétie [de l’éveil futur], les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention de la totale pureté des champs de bouddhas, les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention qui mûrit complètement les vivants, et les références conceptuelles de l’analyse de l’obtention de l’initiation jusqu’à celle de l’omniscience, qui toutes relèvent de l’analyse des caractéristiques propres, ou de l’analyse des qualités ou de l’analyse de l’essence. On abandonne aussi les marqueurs conceptuels de l’analyse de l’obtention en ne s’y engageant pas mentalement.»

«Ainsi, en ne s’engagent pas mentalement dans tous les aspects des références conceptuelles, les bodhisattvas-grand-êtres persévèrent dans leur quête de l’étendue de la non-conception. Bien qu’à ce point ils n’affleurent pas encore l’étendue de la non-conception, ils disposent cependant d’une absorption qui leur permet d’entrer en contact avec elle.»
«Poursuivant leurs efforts en s’appuyant sur cette pratique correcte, par l’entraînement, par sa répétition et grâce à l’activité mentale appropriée, ils entrent en contact avec l’étendue spontanée et dépourvue de formations mentales de la non-conception, puis abandonnent progressivement [toutes les références conceptuelles].»
«Pourquoi qualifie-t-on de « non conceptuelle » l’étendue de la non-conception ? Parce qu’elle transcende tous les concepts de l’analyse, parce qu’elle transcende tous les concepts de l’enseignement et de ses illustrations, parce qu’elle transcende tous les concepts de facultés, tous les concepts d’objets, tous les concepts de cognition et parce qu’elle est l’absence de fondement de toutes les passions et de tous les voiles cognitifs. Voilà pourquoi l’étendue de la non-conception est qualifiée de « non-conceptuelle ».»

«Qu’est-ce que la « non-conception » ? C’est ce qui est dépourvu de forme, qui ne peut pas être montré, qui n’a ni support ni apparence, qui n’est pas perçu et qui n’a pas de localisation.»
«En demeurant pleinement dans l’étendue de la non-conception, le bodhisattva-grand-être voit l’absence de particularité des objets de la connaissance et toutes les qualités de la sagesse primordiale comme le centre de l’espace. Grâce à la sagesse acquise de sa réalisation de la non-conception, il voit que tous les phénomènes sont semblables à une illusion, un mirage, un rêve, un effet d’optique, un écho, un reflet, une lune sur l’eau ou une émanation. Il obtient aussi le plein épanouissement dans le domaine de la grande félicité; le plein épanouissement de l’excellence de l’esprit; le plein épanouissement du vaste discernement et de la vaste sagesse primordiale et le plein épanouissement de la maîtrise des grandes explications. En toutes circonstances, il devient également capable d’œuvrer sans limites au bien de tous les vivants et son activité de bouddha est à partir de là spontanée et ininterrompue.»

«Fils de la lignée ! C’est ainsi : Imaginez de splendides et très nombreux joyaux qui exaucent les souhaits, resplendissants sous un rocher dur et solide, un immense trésor de bijoux multiples et précieux, d’or et d’argent et de pierres essentielles.»
« Imaginez alors qu’un homme, à la recherche du grand trésor, croise un autre homme, clairvoyant, et qui sachant que l’immense trésor se trouve là, lui dise : « Le vois-tu, là, sous ce rocher dur et solide ? Il y a un immense trésor de joyaux dont la clarté irradie ! Il ne fait aucun doute que sous cette roche se trouve une mine de précieuses gemmes à souhaits. Extrait d’abord tout ce qui a la nature de la pierre. Creuse ensuite jusqu’à ce que t’apparaissent des pierres qui semblent en argent. Ne t’imagine pas alors qu’il s’agit là du grand trésor : sache parfaitement ce dont il s’agit vraiment et creuse encore ! Creuse jusqu’à faire apparaître des pierres qui semblent être de l’or. Ne t’imagine pas là non plus qu’il s’agit là du grand trésor : sache parfaitement ce dont il s’agit vraiment et creuse encore ! Creuse jusqu’à faire apparaître des pierres qui semblent être de multiples joyaux. Ne t’imagine pas non plus qu’il s’agit là du grand trésor : sache parfaitement ce dont il s’agit vraiment et creuse encore ! Si tu persévères, tu n’auras plus à fouiller et tu verras sans effort nécessaire le grand trésor de joyaux qui exauce tous les souhaits. Ayant trouvé le grand trésor des joyaux qui exauce tous les souhaits, devenu riche, bien plus riche que les plus fortunés, tu auras le pouvoir d’accomplir ton propre bien et celui d’autrui. »

«Fils de la lignée, j’ai utilisé cette analogie pour que vous compreniez au mieux le sens de [la non-conception]. L’expression « rocher dur et solide » évoque la proximité, en chacun, de toutes les perturbations issues des formations karmiques et de la dualité; « sous cette roche, un trésor de précieux joyaux qui exaucent les souhaits » fait référence à l’étendue de la non-conception; « Un homme à la recherche du grand trésor de joyaux qui exauce tous les souhaits » désigne le bodhisattva-grand-être; « un homme clairvoyant sachant que le grand trésor se trouve là » désigne le vainqueur de l’ennemi, le parfait et complet Bouddha; « Roche » désigne les repères conceptuels de la nature; « Creuser » signifie « ne pas engager le mental » ; « des pierres qui semblent en argent » fait référence aux repères conceptuels des antidotes; « des pierres qui semblent être de l’or » désigne notamment les repères conceptuels de la vacuité; « des pierres qui semblent être de multiples joyaux » désigne les repères conceptuels de l’obtention; « Ayant trouvé le grand trésor du joyau qui exauce tous les souhaits » signifie « Être entré en contact avec l’étendue de la non-conception ».

« Fils de la lignée ! C’est ainsi, comme illustré par cet exemple, que vous intégrerez l’entrée dans l’étendue de la non-conception. »
« Fils de la lignée ! Ceci étant, comment le bodhisattva-grand-être envisage-t-il les repères conceptuels qui viennent d’être exposés et comment entre-t-il dans l’étendue de la non-conception ? »
« Fils de la lignée ! Quand apparaissent les références conceptuelles de la nature des formes, le bodhisattva-grand-être qui demeure complètement dans l’étendue de la non-conception les considère ainsi : celui qui s’implique dans « la forme » entretient une conception ; celui qui s’implique dans « la forme d’autrui » entretient une conception ; celui qui s’implique dans « les formes sont présentes » entretient une conception ; celui qui s’implique dans « la naissance, la cessation, les perturbations et la purification des formes » entretient une conception ; celui qui s’implique dans « l’inexistence des formes » entretient une conception. Celui qui s’implique dans « la forme par essence n’existe pas, pas même en tant que cause, pas même en tant qu’effet, pas même en tant qu’action, pas même en tant que possession et pas même en tant qu’engagement » entretient une conception ; celui qui s’implique dans « la forme n’est que perception », entretient une conception ; celui qui s’implique dans « de même que la forme n’existe pas, la perception qui apparaît en tant que forme n’existe pas », entretient une conception. »

« Fils de la lignée ! Ainsi, bien que le bodhisattva-grand-être ne se focalise pas sur les formes ni même sur la perception qui apparaît en tant que forme, il n’est pas vrai que l’ensemble de ces perceptions soit totalement perdu2Il n’y a pas rien. Aucun phénomène n’est observable hors de la perception et la perception n’est pas vue non plus comme étant réellement une non-chose3La perception est omniprésente et on ne la voit pas comme étant « rien ».. Le bodhisattva grand être ne considère pas non plus une non-chose comme autre chose qu’une perception. Bien qu’il ne considère pas l’absence de perception de ce qui apparaît en tant que formes et la perception comme ne faisant qu’un, il ne considère pas non plus qu’elles sont différentes. Il ne considère pas comme une chose la perception qui est non-chose, mais il ne l’envisage pas non plus comme une non-chose. »

« Fils de la lignée ! « L’étendue de la non-conception », ce qui n’est pas déduit au moyen de toutes les conceptions, n’est pas non plus véritablement vu. »
« Fils de la lignée ! Telles sont les modalités de l’entrée dans l’étendue de la non-conception et c’est ainsi que les bodhisattva-grands-êtres demeurent pleinement dans l’étendue de la non-conception. On appliquera ces modalités, de la même manière, aux sensations, aux notions, aux formations mentales, et à la conscience; et de la même manière, à la perfection du don, à la perfection de l’éthique, à la perfection de la patience, à la perfection de la persévérance, à la perfection de la méditation et à la perfection du discernement; on les appliquera pareillement à la vacuité et au reste, et ce, jusqu’à l’omniscience. »

« Fils de la lignée ! Quand apparaissent les références conceptuelles de l’expérience de l’omniscience, le bodhisattva-grand-être les considère ainsi: celui qui s’implique dans « l’omniscience » entretient une conception; celui qui s’implique dans « l’omniscience d’autrui » entretient une conception; s’impliquer dans ce qu’on appelle « l’omniscience », c’est entretenir une conception; s’impliquer dans « j’ai acquis l’omniscience », c’est entretenir une conception; s’impliquer dans « l’omniscience me lave de toutes les passions et du voile cognitif », c’est entretenir une conception; s’impliquer dans « l’omniscience est la parfaite purification », c’est entretenir une conception; s’impliquer dans « l’omniscience n’existe pas », c’est entretenir une conception. Celui qui s’implique dans le fait que « l’omniscience par essence n’existe pas, pas même en tant que cause, pas même en tant qu’effet, pas même en tant qu’action, pas même en tant que possession et pas même en tant qu’engagement », celui-là entretient une conception; celui qui s’implique dans « l’omniscience n’est que perception » entretient une conception. Dès lors, celui qui s’implique dans « de même que l’omniscience n’existe pas, la perception qui apparaît en tant qu’omniscience n’existe pas », entretient une conception.

« Fils de la lignée ! Ainsi, de même que le bodhisattva-grand-être ne se focalise pas sur l’omniscience, il ne se focalise pas non plus sur la perception de ses apparences. Il n’est pas vrai que l’ensemble de ces perceptions soit totalement perdu. Aucun phénomène n’est observable hors de la perception et la perception n’est pas vue non plus comme étant réellement une non-chose. Le bodhisattva grand être ne considère pas non plus une non-chose comme autre chose qu’une perception. Bien qu’il ne considère pas l’inexistence de la perception de l’omniscience et la perception comme ne faisant qu’un, il ne considère pas non plus qu’elles sont différentes. Il ne considère pas comme une chose la perception qui est non-chose, mais il ne l’envisage pas non plus comme une non-chose. »

« Fils de la lignée ! « L’infinie présence de la non-conception », ce qui n’est pas déduit au moyen de toutes les conceptions relatives à l’omniscience, n’est pas non plus véritablement vu. »
« Fils de la lignée ! Telles sont les modalités de l’entrée dans l’étendue de la non-conception. »
« Fils de la lignée ! C’est ainsi que les bodhisattva-grands-êtres demeurent pleinement dans l’étendue de la non-conception. »
« Fils de la lignée ! Les bienfaits de la mémorisation, de la mise par écrit, de la préservation, et de la récitation de cet enseignement de réalité sont très nombreux : des dons du corps, aussi nombreux que les grains de sables du Gange, ne les égalent pas;  le don d’univers aussi nombreux que les grains de sables du Gange, ne les égalent pas. La masse de bienfaits issus de la fabrication de précieuses images du tathagata offertes dans des univers aussi nombreux que les grains de sable du Gange ne les égale pas. »

Le Bienheureux continua alors en vers :

Les fils du vainqueur qui considèrent sans conception
Cet enseignement authentique
Franchiront les concepts, dépasseront les difficultés,
Et parviendront peu à peu à ne plus conceptualiser.

Grâce à cela, les bodhisattvas obtiendront
L’apaisement complet, l’immuabilité, la sublimité
Et la maîtrise de la félicité de la non-conception,
Équivalente [à d’autres] et différente4Elle est équivalente aux autres type de félicité mais elle est différente en raison des quatre qualités précitées (apaisement complet, etc…).

Après que le Bienheureux eût ainsi parlé, le bodhisattva-grand-être Clartédelanon conception et toute la communauté rassemblée, ainsi que les mondes des dieux, des humains, des demi-dieux et des mangeurs d’odeurs se réjouirent en chœur et louèrent les paroles de l’Honoré du monde.

Fin de l’Éminente dharani de l’« Entrée dans la non-conception ». Enseignement traduit et validé par les érudits indiens Jinamitra et Danashila, avec le grand éditeur et traducteur tibétain Kawa Peltsek.

 

Le texte tibétain ICI

Traduit du tibétain par Tchamé Dawa – Eussel Longyé en Décembre 2020, pour le bien de tous les êtres.

Toute erreur ou approximation lui revient !