Soutra de l’impermanence

Soutra de l’impermanence

9 avril 2020 0 Par Tchamé Dawa
En sanskrit : anityatā-sūtra
En tibétain : mitakpa nyikyido
En français : Soutra de l’impermanenceHommage à tous les bouddhas et bodhisattvas !Voici ce qu’en une occasion j’ai entendu.
Le Bienheureux se trouvait à Shravasti, au parc d’Anāthapiṇḍada, dans les jardins de Jetavana, où s’était réunie une vaste assemblée de moines.C’est alors qu’il s’adressa aux moines : « Ô moines ! Il y a quatre aspects de la vie qui sont plaisants, distingués, valorisés et hautement appréciés de tout le monde. Quels sont-ils ?
– Moines ! La santé est plaisante, distinguée, valorisée et hautement appréciée de tout le monde. Mais la santé prend fin avec la maladie. Moines ! La maladie est déplaisante, elle est critiquée, dévalorisée et largement rejetée par tout le monde.

– Moines ! La jeunesse est plaisante, distinguée, valorisée et hautement appréciée de tout le monde. Mais la jeunesse prend fin avec la vieillesse. Moines ! La vieillesse est déplaisante, elle est critiquée, dévalorisée et largement rejetée par tout le monde.

– Moines ! La réussite est plaisante, distinguée, valorisée et hautement appréciée de tout le monde. Mais la réussite s’achève avec le déclin. Moines ! Le déclin est déplaisant, il est critiqué, dévalorisé et largement rejeté par tout le monde.

– Moines ! La vitalité est plaisante, distinguée, valorisée et hautement appréciée de tout le monde. Mais la vitalité se termine par la mort. Moines ! La mort est déplaisante, elle est critiquée, dévalorisée et largement rejetée par tout le monde. »

Ainsi parla le Bienheureux. Puis après ces paroles, le Sugata, le maître, rajouta :

« La santé et la jeunesse ne durent pas
La réussite et la vitalité ne durent pas
Alors que les individus sont menacés par l’impermanence,
Comment trouvent-ils des qualités à leurs désirs ? »

Après que le Bienheureux eût fini de parler, les moines se réjouirent et louèrent les paroles du Vainqueur.

Fin du Soutra de l’impermanence.

Traduit et édité par le maître indien Surendrabodhi et le traducteur éditeur Bandé Shang Yéshé Dé. Également corrigé et revu conformément au nouveau langage.

Traduit par Tchamé Dawa – Eussel Longyé en avril 2020, pour le bien de tous les êtres.