Un chant de Saraha
Hommage au Bouddha !
La nature de la vacuité et celle de la compassion sont mêlées,
Et la vacuité indifférenciée est présente sans interruption :
Je vois cette dakini vide,
Je trais, je trais l’espace, je bois et je reste assis.
Je ne vois pas l’espace uni avec l’espace
Je ne demeure pas au niveau aliénant du samsara :
Je vois cette dakini vide,
Je trais, je trais l’espace, je bois et je reste assis.
Une telle dakini est éloignée de sa maison racine,
Le goût puissant de la compassion est immaculé :
Je vois cette dakini vide,
Je trais, je trais l’espace, je bois et je reste assis.
Pourquoi les autres feraient-ils ce que dit Saraha ?
Parce que j’arpente et trais l’espace jour et nuit.
Je vois cette dakini vide,
Je trais, je trais l’espace, je bois et je reste assis.
Fin du chant de Saraha
Traduit du tibétain par Tchamé Dawa – Eussel Longyé en mai 2024, pour le bien de tous les êtres.
Toute erreur ou approximation lui revient !
Texte tibétain : Un chant de Saraha